bourgeon bilan de compétences

Le bilan de compétences à travers le prisme des « soft skills »

Et si le bilan de compétences devait aujourd’hui davantage se concentrer sur des compétences intrinsèques personnelles, appelées « soft skills », qui se développent de manière naturelle en fonction de qui vous êtes et dans l’environnement dans lequel vous évoluez ?

Il est admis aujourd’hui que le bilan de compétences tel que proposé par la majorité des consultants est dépassé. Pourquoi ? car il est encore trop basé sur les compétences techniques.

Ces compétences techniques ou « hard skills » sont des compétences qui peuvent s’acquérir assez facilement en faisant des formations complémentaires. Alors que les « soft skills » sont plutôt innées. Bien évidemment, elles peuvent se développer mais seulement si une personne compétente met le doigt sur la problématique et permet d’en prendre conscience.

Il semble qu’aujourd’hui le fait de se concentrer sur les soft skills (compétences douces) plutôt que sur les compétences techniques soit la clé d’un épanouissement professionnel.

L’importance des « soft skills » dans le paysage professionnel actuel

Ces « softs skills » sont définis comme des compétences douces :  l’intelligence émotionnelle, la résilience, la communication, la gestion du stress mais aussi l’empathie, la gestion du temps, le leadership, l’adaptabilité, la résolution des problèmes, la pensée critique, l’expression écrite, la prévoyance, la clarté, la concision, la gestion des conflits, le réseautage, le respect, la capacité à construire et développer une équipe, l’attention aux détails, la gestion multitâches, l’optimisme, l’autonomie et la responsabilité etc…

Ce sont les capacités de chacun à évoluer dans un environnement particulier et au sein d’une équipe qui sont actuellement un atout majeur tant pour les candidats que pour les employeurs.

Bien évidemment ces compétences plutôt d’ordre comportementales sont assez subjectives et sont difficilement mesurables. Certes cela peut paraitre assez insaisissables pourtant elles sont extrêmement recherchées par les employeurs dans le but de créer des climats agréables, harmonieux et productifs au travail.

Pour les employés, eux, cela leur permettra un plein épanouissement s’ils sont à leur juste place, reconnus pour leurs compétences, intégrés et valorisés dans une équipe complémentaire. Une satisfaction avec un sentiment d’utilité est un atout de bien-être au sens large du terme.

La nécessité de l’intégration des « soft skills » dans le bilan de compétences

Désormais le coach en bilan de compétences ne peut faire l’impasse sur ces softs skills. Déterminer et révéler ces compétences sont primordiales pour permettre un épanouissement total dans le travail.

Différentes méthodes existent et il appartient au coach de trouver celle qui permettra à la personne qui le consulte de s’exprimer et se dévoiler pleinement. Certains utilisent des modèles tels que DISC, MBTI, SCHWARTZ etc…

Il semble que l’idéal résulte d’un croisement de plusieurs données afin de s’approcher au plus juste des motivations, des besoins et des désirs du candidat.

Le bilan de compétences a donc un nouvel espace d’expansion devant lui pour fournir des clés aux personnes qui désirent en réaliser un : des clés de compréhension de soi, des clés de développement, des clés vers un avenir professionnel clarifié…

Les bénéfices d’un focus sur les « soft skills »

Sans aucun doute possible, les bénéfices de centrer le bilan de compétence en priorité sur les softs skills contribue à améliorer la satisfaction au travail, à gérer les conflits d’une meilleure manière et bien évidemment d’augmenter la productivité mais tout cela sans épuiser les collaborateurs. Que le travail soit une source de joie et d’épanouissement et non plus un sacerdoce ni une corvée.

Nous savons tous que la joie ressentie lors d’une activité permet d’être dans un cercle vertueux et permet de se dépasser sans sentir une quelconque pression que ce soit au travail, à la maison ou dans les loisirs.

Pourquoi les loisirs ont cette faculté de nous sortir du quotidien et de nous donner une bouffée d’oxygène ? C’est parce qu’ils nous font plaisir et nous apportent de la joie, de la satisfaction et très certainement de la fierté.

L’aide encore sous-estimée des « softs skills » dans le milieu professionnel

Ces compétences douces sont une aide qui permet de naviguer dans des environnements professionnels en constante évolution. C’est pourquoi elles sont de plus en plus valorisées par les employeurs. Elles contribuent à l’agilité et à la performance au sein des équipes et sont essentielles pour créer un environnement de travail sain, harmonieux et productif.

La productivité ne peut être qu’une conséquence de « softs skills » compatibles ensemble. Le choix des candidats se révèlera la pierre angulaire de celle-ci. D’abord l’employeur doit vouloir créer une équipe dont les compétences techniques et comportementales seront complémentaires, dans un environnement agréable et propice au travail, à la concentration et aussi à la détente pendant les pauses.

Enfin c’est comme une recette : si tout cela est justement dosé et que les éléments fonctionnent ensemble alors le résultat sera fabuleux. Il y aura une émulation et une synergie qui se produiront. Cette alliance de tous ces aspects permettra alors -de facto- une productivité nouvelle sans que cela soit une pression ou surcharge déversée par l’employeur sur ces employés.

Un management beaucoup respectueux de la personne sans oublier les enjeux majeurs dont une société a à répondre.

Conclusion : les « softs skills » ne peuvent plus être niés dans le monde professionnel

Les compétences innées sont des capacités à valoriser tant dans la vie personnelle que professionnelle. Ces qualités sont intrinsèques à chacun de nous et il est impensable de s’en défaire c’est pourquoi les managers, les employeurs, les ressources humaines, les coachs en bilan de compétence doivent s’en saisir pour permettre un épanouissement total de la personne dans l’entreprise. Il s’agit finalement d’un bien être commun à installer dans une perspective de mieux vivre ensemble. Les personnes qui se saisissent de cette clé auront les meilleures capacités pour s’adapter au monde professionnel en évolution permanente et très fluctuante. S’appuyer sur vos forces pour être heureux au travail semble aujourd’hui la meilleure stratégie à adopter.

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